lundi 29 juin 2009

"Prêtons nous avant d'acheter" - La campagne est lancée par ApreslAchat.com

ApreslAchat lance la campagne « prêtons-nous avant d’acheter »

Face à la crise économique et écologique que vit notre société, une solution simple : le prêt entre amis.
C’est facile désormais grâce à la fonction de partage d’ApreslAchat.com http://amis.apreslachat.com


ApreslAchat.com propose aux membres de facebook de partager entre amis une liste de biens disponibles pour un prêt et de créer ainsi une « communauté de prêt » avec leurs proches.
Il suffit pour cela de s’inscrire sur http://amis.apreslachat.com avec son identifiant facebook, lister ses biens à prêter puis inviter ses amis à partager cette liste.

Un nouveau réflexe devient alors possible : tenter d’abord d’emprunter ou d’essayer un bien dans sa communauté, avant de décider de l’acheter. Consommer ne sera plus forcément synonyme d’acheter.

La campagne « prêtons nous avant d’acheter » va modifier profondément les modes de consommation en limitant la « dictature de l’achat » et réduira fortement le nombre de biens à recycler.

ApreslAchat vous lance un appel, à vous webmasters de sites web et internautes concernés par la consommation durable pour vous proposer de relayer cette campagne, afin qu’un maximum de « communautés de prêt » soit créé, que le prêt devienne un nouveau réflexe de consommation, et de démontrer ensemble que nous ne sommes pas condamnés à l’achat.

Le service de partage proposé par ApreslaAchat.com est bien sur gratuit.


Cette campagne veut démontrer qu’une consommation « durable » concrète est possible, que nos biens peuvent avoir une « vie sociale aussi » et que nous ne sommes pas condamnés à la « dictature de l’achat».
Cette « obligation d’acheter » existe car, aujourd’hui, il plus facile d’acheter un bien neuf que de l’emprunter à un frère, un ami ou un voisin de pallier ; il est en effet quasi impossible de savoir qui peut prêter quoi.
A moins de spammer ses proches à coup de sms ou d’emails sur le thème « qui a une perceuse à me prêter ? »… ce que personne ne veut faire, bien sur.
La campagne « prêtons nous avant d’acheter » augmentera le taux d’utilisation des produits déjà vendus, réduira la quantité de produits à recycler, et contribuera fortement à rendre notre consommation plus citoyenne.
Elle renforcera aussi le lien social : emprunter un outil à un ami ou un voisin est l’occasion d’un contact humain qu’aucun vendeur ou site de e-commerce ne pourra jamais « fournir ».

Merci d'avance à tous ceux d'entre vous qui nous aideront à faire du prêt une alternative à l'achat.

Texte et article par

lundi 22 juin 2009

ApreslAchat.com n'aime pas : le service clients Orange

Il y a des petites choses, pas très graves dans l'absolu, mais désagréables au quotidien, que l'équipe d'Apreslachat.com aimerait voir disparaître.
Un exemple avec la résiliation d'un contrat Internet avec Orange.
Vous êtes dans ce cas tenus de renvoyer la Livebox à Orange sous réserve d'une facturation additionnelle de 100€.
Ok.
Dans le cas présent, la Livebox a été remise le lendemain de la fin du contrat dans une boutique Orange : la remise a été enregistrée dans l'informatique de la boutique qui a délivré un reçu.
Vous vous dites que tout va bien et que vous pouvez passer à autre chose ? Oui... à tel point que lorsque vous recevez un courrier vous demandant de restituer la Livebox et précisant de ne pas en tenir compte si cette remise est déjà faite, vous ne vous inquiétez pas.
Puis arrive une mise en demeure... vous appelez le service client, avec votre reçu à la main pour informer de la méprise et régulariser la situation.
Non ! On vous dit que le système informatique des boutiques et du service après vente ne communiquent pas ! Donner le n° du reçu ne sert à rien ! Pas moyen non plus de faxer le dit reçu, ni de le scanner et l'envoyer en pdf... il faut faire une photocopie, l'envoyer par la poste, si possible en recommandé si vous voulez avoir une preuve de l'envoi.
Vous pourrez ensuite faire une réclamation pour vous faire rembourser le prix du timbre ou du recommandé...
Le tout sur un ton cassant et méprisant : à croire que le teleopérateur en face a l'habitude de vivre dans un contexte plutôt autoritariste et rigide...
On va donc renvoyer une photocopie du reçu à nos frais en recommandé.
Bilan : plus d'1 heure gaspillée, dont 15 minutes d'attente à la hot line, la photocopie, la file d'attente à la poste pour le recommandé, plus le désagrément d'avoir à modifier son emploi du temps pour dire à Orange ce qu'il sait déjà.
Heureusement que le reçu n'a pas été égaré, sinon, on en était pour 100€.

Voilà ce qu'ApreslAchat.com voudrait contribuer à changer.
D'abord en sécurisant le consommateur : dans la partie stockage de documents d'ApreslAchat.com, ce dernier peut archiver dans son coffre une copie des reçus remis dans ces circonstances. Il sera ainsi protégé en cas de perte de l'original papier.
Puis en facilitant le dialogue concret avec la marque : nous sommes en effet persuadés qu'il s'agit d'un dysfonctionnement et que bien des gens au service marketing d'Orange aimeraient en être informés pour le corriger.
C'est pourquoi, il sera possible sur ApreslAchat.com de signaler en quelques clics de tels incidents, de demander aux autres membres l'ayant vécu de s'y associer, et, ainsi, d'attirer l'attention de la marque afin qu'elle s'explique et fasse en sorte que cela ne se reproduise plus.

L'Equipe ApreslAchat.com

Texte et article par

mercredi 10 juin 2009

De la sous traitance à domicile payée zéro en France ? Oui, chez vous !

Et si l'essentiel de la délocalisation n'avait pas lieu en Chine, Inde, ou Maroc, à bas salaires, mais CHEZ CHACUN D'ENTRE NOUS pour ZERO SALAIRE ?
C'est l'évolution paradoxale de la consommation : après l'achat, industriels, marchands, prestataires de service nous font de plus en plus travailler à leur place.
Cela a commencé avec IKEA, qui a réussi à mobiliser des millions de bénévoles pour monter leurs propres meubles gratuitement.
Internet a amplifié le mouvement et désormais nous faisons à l'oeil, souvent en soirée ou le dimanche, le travail à la place de milliers d'employés SNCF, d'agence de voyage, de banques, d'assurance, de caissières de supermarchés, etc... la liste est sans fin.

Le gain financier réalisé par marques et marchands est il partagé avec les consommateurs-travailleurs ?
Ce transfert de travail vers des sous-traitants gratuits sans horaires contribue t il encore à accroître le chômage ?
Nous n'avons pas les moyens de le savoir.

Ce qui est certain est que consommer devient de plus en plus un travail, non rémunéré bien sur. Et un travail pénible.
Car marques et marchands souhaitent en plus que ce travail s'effectue sur leur site Internet pour que nous restions exposés à leur publicité pendant qu'on le réalise.
Il faut donc mémoriser l'adresse de dizaines de sites, faire l'apprentissage seul de leur fonctionnement, retenir leurs identifiants, leurs mots de passe, les n° de contrat, de clients, les dates auxquelles notre intervention est requise, etc., etc., etc.
Pas question pour eux de vous faire parvenir leur documentation, de vous permettre de travailler d'un site unique... non, il faut visiter le plus possible leur site.

Et attention à l'accident de parcours, en vacances par exemple, quand on se retrouve complètement bloqué au cybercafé parce qu'on a plus sa liste de favoris web ou de numéro de client sous la main... et qu'on ne peut pas imprimer le billet d'avion retour !

En gros, après l'achat, vous êtes embauché par votre fournisseur pour réaliser à sa place une partie du service que vous payez plein pot par ailleurs.

C'est un des constats qui nous a poussé à lancer le projet ApreslAchat.com avec son site www.apreslachat.com, avec deux objectifs :
- fournir enfin des outils au consommateur-travailleur pour lui simplifier la tâche au maximum,
- rassembler le plus possible de consommateurs pour convaincre marques et marchands de nous faciliter la vie en mettant à notre disposition l'information dont nous avons besoin là où nous le demandons.

Nous avons donc grandement besoin de votre avis sur les outils que nous avons créé en partant de notre expérience sur www.apreslachat.com : dites nous ce que vous en pensez, ce que sont vos besoins à vous.

Votre soutien est également précieux pour permettre de faire d'ApreslAchat.com un interlocuteur des marques et marchands au nom des usagers et consommateurs.

Alors venez nombreux sur www.apreslachat.com, nous attendons vos réactions avec impatience !

L'équipe ApreslAchat.com.

Texte et article par

vendredi 5 juin 2009

Lancement d'ApreslAchat.com : mettre enfin le consommateur au centre de la consommation !

Internet peut il encore bouleverser les relations entre les consommateurs et marques et marchands ?
C’est notre conviction. Nous sommes trois internautes consommateurs qui pensont que l’essentiel est encore à faire dans ce domaine.
C'est pourquoi nous lançons le projet ApreslAchat.

Déçus de ne pas trouver sur le web les outils qui nous permettraient de consommer « différemment », nous avons décidé de les créer nous-mêmes.

A l’origine, un constat : nous vivons dans une « dictature du neuf » dans laquelle on nous fait croire que nous sommes roi « avant l’achat », pour ensuite être relativement maltraités « après l’achat », dès lors que nous avons payé, consommé, et que nous devenons utilisateur.

Dans ce système, chacun est poussé à accumuler les biens neufs et à les jeter au plus vite (« c’est plus cher à réparer qu’à remplacer »).
En parallèle, pour justifier de nos droits, on nous demande de stocker des kilos de factures, garanties, contrats, de mémoriser des dizaines d’informations : n° de client et d’adhérent, identifiant/ mots de passe de comptes Internet, n° de téléphones de services après vente, dates de renouvellement automatique ou de fin de garantie, etc.
En bref, être consommateur est devenu un véritable « travail » pour lequel aucun outil n’existe.

Par contre, en cas de litige, chacun d'entre nous seul face aux marques et aux marchands.
Cette relation n’est pas satisfaisante pour les marques non plus, qui ont beaucoup de mal à savoir ce qu’il attend et dépensent des fortunes à essayer de le savoir, n’ayant pas de canal de communication direct avec lui. Ceci aboutit à une déperdition importante sous forme de nouveaux produits n’ayant pas trouvé leur public.

L’ambition d’ApreslAchat est donc double.
D’abord fournir aux consommateurs des outils concrets facilitant leur vie quotidienne, les rendant plus forts face aux marques, plus aisément solidaires entre eux et plus responsables vis-à-vis de l’environnement.
Permettre ensuite aux marques de dialoguer plus facilement et plus directement avec des consommateurs plus sereins et mieux organisés.

Nous avons besoin de votre soutien, consommateurs ! Dites nous si ce projet vous intéresse, et, dans l'affirmative, faites nous part de vos idées et de ce que vous aimeriez voir sur ApreslAchat.com.

Jean-Christophe, Olivier, Sylvain

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